Jonathan Constans, formateur au Centre des métiers de la mer de Polynésie française (CMMPF), met son savoir et son expérience au service des stagiaires. Il anime notamment la formation CIN – pêche.
La réglementation évolue. Depuis 2017, pour prendre la mer, les pêcheurs doivent être titulaires d’un diplôme comme par exemple le Certificat d’initiation nautique « pêche » (le CIN – pêche). C’est une formation qui prépare aux tâches liées à la fonction de matelot, à bord des navires de pêche.
Elle s’adresse à ceux qui souhaitent embarquer sur des bateaux de pêche professionnels (potimarara, bonitier, thonier). Elle dure 393 heures soit près de deux mois et demi.
Le Centre des Métiers de la Mer de Polynésie française (CMMPF) propose une à deux sessions par an à tous les volontaires. Aucun niveau particulier n’est requis pour s’y inscrire.
« Je suis capitaine de thonier de formation », annonce Jonathan Constans. Il intervient dans le cadre du CIN – pêche. « J’assure près de 80 % des cours. »
Il précise : « On a des groupes d’une quinzaine de stagiaires. » Il aimerait voir le nombre de stagiaires augmenter car « il y a du travail dans ce secteur. Il peut-être dévalorisé car les conditions peuvent paraître un peu difficile, mais il y a de la place pour tout le monde ».
Une formation complète
Le CIN – pêche « permet de parler d’un peu de tout. C’est très complet ! On a des cours sur la sécurité, l’incendie, les premiers secours mais aussi la navigation, la mécanique, les cartes marines, les techniques de pêche locales et internationales ».
Cette formation ouvre également des portes. Par exemple, elle est une voie d’accès au Brevet de capitaine de pêche au large, le BCPL (titre professionnel des navires de pêche d’une longueur inférieure ou égale à 25 mètres armés à la pêche hauturière – 882 heures).